Etude prospective des facteurs prédictifs de maintien
Le Remicade®, un anticorps monoclonal neutralisant le Tumor Necrosis Factor alpha (TNF), représente un apport majeur dans le traitement des patients atteints de maladie de Crohn sévère, réfractaire aux traitements immunosuppresseurs (
Imurel®, Purinéthol®, Méthotrexate®) et/ou aux corticoïdes. Plusieurs études contrôlées ont démontré son efficacité et sa bonne tolérance à court terme dans la maladie de Crohn. Une étude récente importante, appelée ACCENT1, a de plus démontré que le retraitement systématique toutes les 8 semaines avec le
Remicade® permettait de maintenir la rémission clinique de la maladie de Crohn. La tolérance d’un traitement prolongé pendant un an était également bonne. La tendance actuelle, aux USA et de plus en plus en Europe, dans la maladie de Crohn réfractaire, lorsqu’on commence un traitement par
Remicade® est de le poursuivre par des perfusions systématiques toutes les 8 semaines. Nous ne disposons toutefois d’aucune donnée contrôlée de l’efficacité ou de la sécurité d’utilisation au delà d’un an de traitement (durée de l’étude ACCENT1). L’idéal, dans un esprit général de traitement minimal efficace, serait de pouvoir induire une rémission profonde de la maladie de Crohn avec un an de traitement par Remicade et ensuite de pouvoir arrêter ce traitement et de maintenir la rémission avec un immunosuppresseur seul. Il est toutefois probable que certains patients seront dépendants du
Remicade® et risquent de rechuter à l’arrêt du traitement. Nous ne savons pas actuellement quelle proportion de patients risque de rechuter à l’arrêt du
Remicade® et quels sont les facteurs de risque d’une telle rechute.
L’intérêt de ce projet : Le but de cette étude est de tenter de déterminer le profil clinique et biologique des patients chez lesquels un arrêt du traitement par le Remicade® pourrait être envisagé après un an de traitement, avec un faible risque de rechute. Ces informations pourraient être importantes dans la pratique clinique courante pour prendre une décision thérapeutique chez ces patients.
Résultats publiés pour cette étude
Réagissez
1 Commentaire(s)
être
alerté(e) des nouveaux commentaires