À 12 ans, Chloé s’engage pour la recherche contre les MICI

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Chloé et son papa

Du haut de ses 12 ans, Chloé a lancé une vente de cocardes violettes, couleur symbolique des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, que sont la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique (RCH), pour soutenir la recherche dans ces maladies.
Epaulée de près par son père Sébastien, qui l’a accompagnée tout au long de cette initiative solidaire, elle reversera l’ensemble des fonds collectés à l’association afa Crohn RCH France. 
Chloé a répondu à nos questions pour nous en dire plus sur cet engagement qui lui tient particulièrement à cœur.

Bonjour Chloé,
Peux-tu nous présenter ton projet ? Comment t’est venue cette idée ? Et comment l’avez-vous développée, avec ton papa ?

Atteinte de rectocolite hémorragique (RCH) depuis l’âge de 9 ans, la maladie fait maintenant partie de ma vie. Récemment, en discutant avec mes parents des avancées médicales et des nouveaux traitements prometteurs qui se profilent à l’horizon, une évidence s’est imposée : je devais, moi aussi, apporter ma pierre à l’édifice de la recherche.

J’ai découvert que le signe distinctif des Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (MICI) était une cocarde violette. L’idée m’est alors venue : vendre ces cocardes pour l’afa Crohn RCH France. Je me suis dit que ce serait une excellente manière de soutenir concrètement leurs actions. Chaque cocarde vendue contribuerait directement à faire avancer la recherche et, espérons-le, à améliorer la vie de milliers de personnes atteintes de ces maladies.

Quelle organisation as-tu mise en place pour la vente ?

Pour collecter des fonds, j’ai tout simplement demandé à mon père d’acheter des pin’s en forme de cocarde violette, puis j’ai fait du porte-à-porte pour recueillir un maximum de dons.

À travers cette initiative, quel message souahites-tu transmettre ? Notamment à ceux qui ne connaissent pas les MICI ?

Mon message est simple : chaque petit geste compte énormément pour faire avancer la recherche. S’investir n’est pas compliqué, et l’impact est immense. Il était crucial pour moi d’expliquer aux gens ma maladie, les traitements lourds que j’endure, et l’espoir que je place dans des traitements toujours plus efficaces grâce à leurs dons.

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