CAP sur le marathon de Paris 2026 avec Amélie
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Coureuse passionnée et engagée, Amélie se prépare à relever un défi de taille : courir le marathon de Paris 2026 en soutien aux personnes atteintes de MICI. Dans cette interview, elle revient sur son parcours, ses motivations et son engagement.
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vous ?
Je m’appelle Amélie Keller, j’ai 24 ans et je suis en dernière année de psychologie, spécialisée dans le vieillissement. Je vis en Normandie, à Caen, que je considère comme la meilleure ville de France ! Je suis passionnée de course à pied et de sport en général. Je pratique aussi le cani-cross avec ma chienne Ebène, qui est un vrai soutien moral pour moi.
Pourquoi avoir choisi de soutenir et mettre en avant les personnes atteintes de MICI ?
J’ai été diagnostiqué de la maladie de Crohn en 2023, après un long parcours médical. Avant ce diagnostic, j’ai vu plusieurs médecins sans avoir de réponse claire, ce qui était décourageant. Quand le diagnostic est enfin tombé, ça a été un soulagement, même si ce n’est pas facile tous les jours. Mon traitement n’est pas encore stabilisé, mais je garde confiance en la recherche. Je souhaite mettre en avant les personnes atteintes de MICI parce que c’est un handicap invisible, mais bien réel. Souvent, c’est difficile de se faire comprendre par son entourage, et je veux leur dire que, personnellement, je comprends parfaitement ce qu’ils vivent.
Qu’attendez-vous de cette course pour vous-même, avez-vous un objectif à réaliser par exemple ?
Cette course est très importante pour moi, notamment pour renforcer mon estime de moi et pour accepter ma maladie. Mon objectif principal est de me surpasser et de donner le meilleur de moi-même. Je ne peux prévoir comment je me sentirai le jour J, mais dans le meilleur des cas, je souhaite simplement la terminer. Si je pouvais faire un chrono autour de 4 h 30, ce serait un vrai bonus.
Quel message souhaiteriez-vous faire passer aux personnes concernées et à celles qui ne connaissent pas les MICI ?
Je voudrais dire simplement que tout est possible. Pour moi, le sport, et en particulier la course à pied, ont été un vrai refuge. Chacun a besoin de quelque chose qui nous aide à nous évader, à ne pas rester enfermé dans la maladie. Je sais que pour les personnes atteintes de MICI, il y a des jours très difficiles, mais aussi des jours lumineux, et il faut s’accrocher à ces moments-là. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas les MICI, il n’est jamais trop tard pour s’informer. Ce sont des maladies invisibles qui compliquent le quotidien, et malheureusement, il n’existe pas encore de traitement curatif. C’est pourquoi il est crucial que la recherche progresse.
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