Temoignage Remission après 7 ans de poussée sans aucuns traitements

Lancé par FredericM - Dernier message le 19/07/2022 à 10:06
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FredericM - 19/07/2022 à 10:06

Bonjour ben !

Je t’envoie un mp ! 🙂

ben75 - 19/07/2022 à 09:58

Salut Fred,

J’ai actuellement 25ans, je décide de faire un grand virage dans ma vie pour ma maladie.
J’ai la même vie que toi , détection de crohn à 18ans , alcool , clope ,drogue et mal-bouffe

Suite à des douleurs je décide d’arrêter de fumer , avoir une alimentation irréprochable , plus d’alcool ni de drogue.
Essayer de faire du sport et pourquoi pas de la méditation.
Concernant le prix du bio à Paris c’est très très cher , avec un petit salaire et un gros loyer c’est difficile de bien se nourrir.

Je vais faire une prise de sang pour connaître mes intolérances comme tu l’as dis plus haut.
Pourquoi pas essayer le smecta.
Je voulais également me tourner vers les probiotiques.

En espérant avoir les mêmes résultats.
Une bonne hygiène de vie est la clef de ces maladies j’en suis convaincu.

FabienB - 03/07/2020 à 18:05

Bonjour.

Bravo! J’ai fait le même parcours que toi. J’ai 32 ans aujourd’hui mais je ne peux pas encourager ton message car la (re)chute sera d’autant plus longue et difficile…
j’espère que tu ne subiras pas le même sort que moi, mais soit prudent…

Bien à toi

SandrineS - 17/06/2020 à 17:49

Bonjour,

Je voudrais témoigner qu’il ne faut jamais arrêter ses traitements sans l’avis de son médecin car comme le dit Tartine, les conséquences peuvent être graves.
Cela ne vous empêche pas de mettre en place en plus des méthodes alternatives.

Tartine33140-9959 - 22/05/2020 à 21:18

Bonsoir
Je pense que c’est le genre de discours que vous tenez qui est dangereux et non le fait de prendre un traitement immunosuppresseur.

Je suis contente que vous vous en soyez sorti de manière « naturelle » mais ce n’est pas le cas de tout le monde.

Certaines personnes ne pourraient avoir une vie normale sans ce traitement – cette maladie nous fait perdre notre travail, nos amis, notre vie sociale, et notre famille.

Vous m’avez d’ailleurs l’air d’avoir un comportement extrême en passant d’un alcoolisme flagrant avec prise de drogues dures à un régime ultra naturel. Ceci étant dit cela a l’air de bien fonctionner pour vous.

Mais il faut rester prudent lorsque l’on tient ce genre de discours. Car pour la plupart d’entre nous, c’est ce traitement immunosuppresseur qui nous permet de pouvoir vivre normalement et de réduire significativement voir totalement (mon cas) l’inflammation.
Sachez qu’une inflammation non traitée peut avoir de conséquences dramatiques à long terme.

Cela me rappelle un collègue qui m’avait dit que le seul traitement possible était le jeûne……j’avoue ne pas avoir suivi son conseil.

Bonne soirée

FredericM - 22/05/2020 à 19:36

Bonjour, je viens d’avoir 30 ans, et j’aimerais prendre le temps d’apporter mon témoignage pour qu’il puisse servir à un maximum de personnes concernés par cette maladie puisqu’il a abouti à une rémission de maniere totalement naturelle.
J’essaierais d’être bref, sans trop rentrer dans les détails et en me focalisant sur ce qui m’a parut etre les éléments clés de l’accentuation de la maladie.

En bref, j’ai été diagnostiqué à l’age de 15/16ans en pleine arrivée au lycée.
Scolarité extremement difficile ( sous fifre, moquerie permanente, humiliations, violences à l’école, etc… ). J’étais un garcon hors des normes, aux ressentis « arnomaux », aux préoccupations « bizarres ».
Ma premiere crise s’est déclenchée pendant ma premiere année d’internat à 150km de ma maison. Debut aussi de consommation d’alcool avec les copains, débout de consommation de cannabis occasionnellement comme bon nombres de jeunes à cette époque de la jeunesse.

Il y a eu traitement classique au pentasa, un peu de cortisone. mais aucuns immunosuppresseurs. A l’époque j’étais encore bien naif, et j’ai accepté de prendre de la cortisone car je n’avais pas encore de libre arbitre.
Il y a eu une premiere rémission au bout d’un an ou 2.

J’ai ensuite entamé des études en belgique en secondaire. C’était le début de ma rémission. 2 ans se sont écoulés jusqu’à une nouvelle poussée. de nouveau du pentasa et un peu de cortisone. Toujours aussi inutile. Rémission 1 ou 2 ans après arret des médicaments car début de libre arbitre et debut de certitude que ce n’est pas en gobant des pillules magiques qu’on change un probleme.

Séparation avec ma petite amie après un couple très conflictuel. Nouvelle poussée qui a duré 2 ans environ.

Rémission d’environ 1 ou 2 Ans, puis nouvelle poussée à la fin de mes études supérieures. Diplome en poche avec mention.

Je me souviens d’un élément CLAIREMENT évident. Terreur maladive de la vie active profesionnelle. J’ai vécu la transition à la vie professionnelle comme un viol. D’une brutalité inimaginable.
J’ai choisi d’être artiste peintre et d’en vivre, à n’importe quel prix, quite à dormir dans la rue s’il le fallait.

En 2014, nouvelle poussée à la rencontre de la nouvelle petite amie.
Poussée maximale depuis ma jeunesse : 15 selles par jours. Douleurs à la limite de l’évanouissement. Difficulté relationnelle à cause de ma maladie et de l’incompréhension de l’entourage. Le grand classique du  » tu n’en fais pas un peu trop ??? » .

C’est là qu’à commencer la véritable lutte vers une vie saine.
J’ai commencé à boire de l’alcool et « faire la fête » comme la société nous l’impose vers l’age de 17 ans. Donc il y a eu alcool de 17 à 25/27 ans. Soit 10 ans presque de démolition sous couvert d’une drogue dite « légale ».
Le processus d’arret d’alcool s’est fait progressivement de 23 à 25/27ans, jusqu’à un arret TOTAL. tant pour ma maladie que mon cerveau.

Il y a eu consommation de drogue dure de 25 à 28 ans. Tous types confondus. A fréquence de 1 fois ou 2 par mois.
De l’âge de 0 à 25 ans, consommation de tous les produits industriels les plus dégeulasse, Lait bourrés d’antibiotiques, céréales bourrées de sucre raffiné, bref, la liste, on la connait tous. Pas trop de boissons sucrées ormis l’alcool.
Grosses consommation de patisseries, tartes aux citrons, pains aux chocolats, glands, etc…

de plus, jamais de pratique de sport, coucher à des horaires totalement aléatoires souvent très tard dans la nuit.

BREF, tout pour être en bonne santé ! Et après, me voilà surpris d’être malade et que tout parte en sucette !

J’ai donc refusé catégoriquement tout traitement  » magique  » aux immunosuppresseurs avec le beau discours miraculeux qu’on nous refourgue à chaque rendez vous.

Donc venons en aux solutions qui ont graduellement calmer l’inflammation :
– Pratique de la méditation de pleine conscience presque tous les jours. Pour se rendre compte à quel point la gestion du stress est vital dans cette maladie.
– Pratique du sport 5 fois par semaine environ 40 min.
– Arret total de TOUS les aliments industriels, alimentation EXCLUSIVEMENT biologique. ( le bio coute rien quand on achete ce qui est vital. C’est l’inutile qui coute cher dans les magasins . )
– Prise de sang pour connaitre toutes mes intolérances. ( intolérance au LACTOSE , GLUTEN , BLANCS D’OEUFS et d’autres. )
– Arret total du LACTOSE, GLUTEN, BLANC D’OEUFS et de toutes mes autres intolérances.
– Immense travail pour changer la maniere de gerer le stress.
– lever le matin à 4heures du matin tant que possible.
– arret total de toutes substances : alcool et drogue.
– arret d’une majorité de fruits et de légumes pour calmer l’inflammation.

Et miraculeusement, et j’ai du mal à y croire encore aujourd’hui meme tellement je n’y croyais plus apres la lutte qui a duré 6 ans, la rémission est arrivée.

Voilà comment s’est terminé cette lutte :
J’ai respecté mes intolérances, et par un pur hasard de circonstances, j’ai pris du smecta 2 doses au réveil et au coucher. à quoi j’ai complémenté par 1 dosette de vitamine D tous les matins.
J’ai effectuer ce traitement durant 2/3mois.
Et la remission est arrivée.

Il y a eu évidemment tous les essais de remedes miracles, qui servent principalement à ce que la parapharmacie et autres medecines dites « naturelles » prennent un petit billet.

Voila ma conclussion :
Une vie saine, une focalisation sur l’instant présent, une gestion du stress équilibrée, un immense travail sur l’égo, un metier dans lequel on s’épanouit, des moments méditatifs pour se détacher de soi meme, du sport quotidiennement. Des aliments sains.

Et surtout, je pense que le smecta a permis de protéger la muqueuse qui avait besoin de se réparer.
Je suis convaincu d’avoir au cours de tout se périple supprimer ce qui a déclencher la maladie.
M’étant très bien renseigné sur le fonctionnement inflammatoire, le processus régulateur n’arrivant pas à se rétablir. Il semble relativement logique que le smecta qui est un PANSEMENT GASTRIQUE, ai permis à la muqueuse de se réparer.
Etant donne que je mange depuis plusieurs mois pratiquement aucuns fibres. il ne manquaint plus que ce fameux pansement gastrique pour que la muqueuse se répare.

Il y a eu du pentasa pendant 2 mois sur la fin.

En tout cas, je suis libre d’échanger pour tous ceux qui le souhaite avec le plus grand plaisir pour rentrer plus dans les détais au besoin.

En tout cas, n’écoutez pas les médécins qui nous laissent imaginer que les immunosuppresseurs sont la SEULE et UNIQUE solution.
Je suis la preuve du contraire.
J’ai guéri sans la moindre aide médicamenteuse lourde. Avec juste de la pauvre argile à trois francs six sous !

J’ai du oublier beaucoup de détail de l’évolution car tout a été graduel, et je serais ravis d’échanger pour faire comprendre que tout a été graduel.
Rien ne s’est fait du jour au lendemain. Et la crise s’est apaisé progressivement, à coup d’une selle en moins par jour.

un peu plus de 6 ans de torture qui comme par hasard se sont apaisés à mesure d’une vie saine et équilibrée.

je ne vous souhaite que du bonheur et une rémission dans tous les cas. Ne LACHEZ JAMAIS ESPOIR. Il y a 5 mois, j’étais en depression, j’ai froler le suicide à tellement peu.

Paix à vous tous ! prenez soin de vous !

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