Une vie après l’AIA

Lancé par val61-6262 - Dernier message le 24/10/2015 à 13:12
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val61-6262 - 24/10/2015 à 13:12

Bonjour,
Les pertes fécales nocturnes sont assez fréquentes et ce, même après la remise en continuité: il faut vraiment du temps pour que cela s’atténue voire disparaisse. En ce qui nous concerne, deux ans auront été nécessaires pour éradiquer ce problème qui revient cependant à chaque fois qu’il y a abus de consommation d’alcool lors de soirées, d’après ce que j’ai pu observer pour mon fils…Mais le vôtre doit-il encore attendre 4 mois avant la dernière opération ou cela fait-il 4 mois que la remise en continuité a eu lieu? Comment se fait-il qu’il prenne encore des médicaments?

hamo-2039 - 24/10/2015 à 11:33

Sa dernière intervention , c’était la remise en continuité ?

vivre-5970 - 24/10/2015 à 10:54

Bonjour, mon fils est à 4 mois de la dernière intervention. Il a des pertes fécales la nuit. Plus importante avec la fatigue. Il ne souhaite plus prendre de médicament; Pouvez-vous me donner des conseils, des solutions, il a 19 ans. C’est un sujet délicat.Merci beaucoup.

Anonymous583ed7a999458-2037 - 11/10/2015 à 21:17

Je me dois également de témoigner afin redonner de l’espoir à ceux et celles qui doutent.
Après 18 ans de Galères mon aventure et enfin terminée ou du moins je l ‘espère.
Suite à une RCH diagnostiquée en 1997, j’ai vécu au rythme des poussées et des rémissions jusqu’en octobre 2013 où tout a basculé : pancôlite et colectomie totale en urgence , quelques mois de galères avec une stomie capricieuse , des occlusions à répétitions puis une ablation du rectum douloureuse pour finir enfin par la remise en continuité le 15 mai dernier.
Quelle résurection ! même si les premières semaines ont été compliquées et qu’il demeurent encore quelques petits réglages à faire, je vis presque normalement, c’est un vrai plaisir d’aller à la selle comme avant et surtout sans incontinence.
Avec le temps tout ira de mieux en mieux et je souhaite le même bonheur à vous tous qui avez vécu le même enfer.
Je remercie toutes les personnes qui, sur ce site m’ont apporté réconfort et courage tout particulièrement Jean MARIE Chambaudie.
Solange

mel76-3501 - 11/10/2015 à 15:14

Bonjour a tous,

A j3 mois de la remise en continuité, je peux dire qu il y a bien une vie après l opération.
Courage a tous.

ti-loulou-2395 - 11/10/2015 à 09:25

biensur qu’il y a une vie aprés l’A I A !! sinon pourquoi la tenter!!!!

Virginie87-2778 - 08/10/2015 à 22:35

Merci Val pour ce témoignage, je suis moi même à la porte de l’opération et ce message me donne un peu d’espoir, car je n’en ai plus beaucoup.

ekia64 - 08/10/2015 à 08:27

merci val 61 d’etre venue temoigner ….ton message fera du bien a bcp de malades qui pensent que opérés y’a plus de vie !!!!!! c’est une autre vie voila ….je suis moi meme opérée rch( 2008) et je n’ai pas voulu faire la continuité et je vis a ma façon , sans douleur sans medoc( quoi demander de plus) apres avoir souffert et couru apres les WC !!!!
a bientot val61

hamo-2039 - 07/10/2015 à 23:04

Quel beau message val61 ; il ne faut pas diaboliser l’opération qd il ne reste plus rien . C’est la solution radicale qui guérit la maladie et permet au malade d’avoir une vie normale . Après tt c’est pas le plus important qd on a 20 ans ? VIVRE SA VIE SANS MEDICAMENTS DESTRUCTEURS POUR CERTAINS et être comme tt le monde .

Raven-6255 - 07/10/2015 à 22:17

ça fait beaucoup de bien de lire un tel témoignage.
Merci

val61-6262 - 07/10/2015 à 18:48

Bonjour,
Lectrice du forum depuis des années, je me décide à écrire pour livrer un témoignage positif à ceux qui n’ont plus d’autre choix que l’opération tant il est vrai qu’on écrit peut-être plus facilement quand ça va mal que quand ça va bien. Pour faire bref, mon fils aîné a déclaré la rch à 13 ans en 2009. il n’ a jamais connu de rémission malgré tous les traitements possibles: pentasa, cortisone, imurel, humira et remicade. La poussée était continue. En 2012, nous décidons de consulter sur Paris, d’abord à Necker où l’on nous dit qu’il faut opérer dans les deux mois. Le professeur Goulet nous envoie à Saint-Antoine. Le professeur Tiret opère alors en 3 fois. Cette année-là, nous déscolarisons notre fils (à la scolarité plus que chaotique depuis l’apparition de la maladie) alors en première ES. Bien sûr, ce fut dur entre les douleurs post-opératoires et la poche à supporter pendant plusieurs mois mais la souffrance chronique au niveau du ventre avait disparu et il se sentait bien physiquement: surtout, plus de médicaments ni même de régulateur de transits. Il a refait une année de première l’année suivante, obtenu son bac en juin cette année et il a intégré une classe prépa à Paris où il vit seul dans un petit studio (nous vivons en Normandie). Tout cela pour dire qu’un futur est possible même si tout vous semble noir aujourd’hui. Jamais nous n’aurions cru qu’il allait reprendre une vie normale et pourtant, c’est le cas. Jamais nous n’aurions cru ne plus aller constamment à l’hôpital, et pourtant, c’est le cas. Je ne dis pas que l’opération est obligatoire et magique, je veux juste témoigner que lorsqu’elle devient la seule solution envisageable, elle peut être positive.
J’ai résumé le parcours, si vous avez besoin, je peux vous fournir des détails supplémentaires.

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