Patricia et Lovely : 2 Crohn warriors !

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Saviez-vous que nos amis à quatre pattes pouvaient aussi être touchés par une MICI ? Patricia et sa chienne Lovely en sont toutes les deux atteintes, elles nous partagent leur expérience !

Salut,

Moi c’est Lovely, une fringante femelle Jack Russel à poil dur de 7 ans. Sur la photo, je parais sans doute bien pimpante, l’œil rieur, le poil maîtrisé et la truffe en bouton de bottine…

Cependant, mon quotidien n’est pas toujours aussi réjouissant car je suis atteinte d’un Crohn.

Les premiers symptômes se sont invités dans mon insouciance de chiot de 4 mois : vomissements bilieux, diarrhées, dénutrition, abattement… Plusieurs vétérinaires se sont, tour à tour, penchés sur mon berceau sans diagnostic précis hormis une gastrite. Sur leurs recommandations, je crois bien avoir testé toutes les gammes de croquettes de la planète ainsi que les différentes méthodes pour les ingérer : sans résultat ! Pendant ce temps, la maladie a progressé, l’inquiétude de mes maîtres aussi…

Une poussée plus importante, et nous voici de nuit aux urgences du CHV Frégis d’Arcueil. C’est comme un CHU mais pour les animaux. Anesthésie, endoscopie, biopsie et bingo, le diagnostic tombe : Crohn en poussée sévère ! Je me réveille perfusée et cantonnée à ma cage hospitalière pour plusieurs jours avec un traitement de choc. Mes maîtres usent, voire abusent, de leur droit de visite mais moi je ne veux qu’une chose : rentrer chez nous !

Depuis, ma routine a changé : il y a des hauts et des bas mais j’ai à présent un traitement adapté à mes poussées (antibiotiques, corticoïdes, pansements gastriques) et une alimentation ménagère stricte. Exit les croquettes et autres joyeusetés alimentaires ! La maladie me rend parfois taciturne. Aussi pour conserver tonus et bonne humeur, mes maîtres m’incitent quotidiennement au jeu et à la promenade « de santé » comme ils disent. Enfin, lorsque j’ai un peu mal au ventre, je viens m’asseoir sur leurs genoux pour des massages salutaires.

Nous, chiens et chats, sommes aussi porteurs de MICI. Entre l’errance vétérinaire face à cette pathologie souvent méconnue et notre difficulté à communiquer sur notre état, le diagnostic et la prise en charge sont parfois fastidieux. La vigilance et la complicité entre le maître et son petit compagnon font alors toute la différence. Pour moi c’est sans doute un peu plus simple parce que ma maîtresse est aussi atteinte d’une MICI. D’ailleurs, elle me chuchote souvent à l’oreille que « Nous deux, c’est une évidence » et j’aime bien m’endormir sur cette idée le soir.

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