RETOUR sur le MICIKAWA déconfinement du 10 juin

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Le 2d MICIKwa virtuel de la région sur le thème du déconfinement du 10 juin 2020 a rassemblé 5 personnes, le 1er étant sur le confinement.

Après un tour de présentation, Mireille, déléguée régionale Lorraine et animatrice a lancé le débat en demandant comment la crise a été vécue et gérée.

Pour tous, le confinement a été une période confortable avec mise à l’abri et toilettes à proximité.

Par contre le déconfinement a été source d’angoisses et la fatigue, qui ne passe pas, se fait ressentir au moindre effort par les jeunes et moins jeunes.

Plusieurs regrettent que les téléconsultations appréciées ne se poursuivent pas partout et que les RdV annulés et reportés soient difficiles à repositionner, notamment chez les spécialistes, en espérant que les services à distance perdurent après la crise.

Des poussées risquent alors de ne pas être prises en charge et traitées à temps.

Tous sont très prudents en ayant toujours un masque à disposition. Et si l’entourage familial et amical reste vigilant et prévoyant face à nos maladies, il en est tout autre avec le grand public qui ne prend guère de précaution et se montre plutôt laxiste.

Nous ne nous sentons pas prêts à retourner en terrasse, à prendre les transports en commun, à faire du shopping … surtout avec les toilettes qui ne ré-ouvrent pas encore.

L’occasion était donnée de rappeler l’utilisation de la Carte Urgence Toilettes et le principe de la signature des conventions toilettes avec les villes et l’UMIH.

La discussion a ensuite évolué sur l’application Stop Covid  que certains téléchargeront mais nous nous accordions pour dire que la probabilité de croiser des personnes qui eux-même l’auront téléchargée était faible, en restant 15mn à moins d’1 mètre au contact !

Les relations avec les petits-enfants ont manqué pour ceux qui en ont mais le fait de les revoir sans pouvoir les câliner est aussi difficile.

Nous avons été unanimes à profiter de la crise pour éviter de faire la bise ou même de serrer la main aux inconnus et espérons pouvoir continuer ainsi.

Nous avons aussi échangé sur la qualité des masques en tissu, en papier et la difficulté de trouver des thermomètres en pharmacie.

Au regard de l’emploi, il est possible de se déclarer personne vulnérable et à risque et de pouvoir ainsi bénéficier d’une ASA, autorisation spéciale d’absence. La période ayant rendu les employeurs plus empathiques et bienveillants, il apparaît plus facile de déclarer sa pathologie sans trop de conséquences défavorables.

La question de l’activité physique a ensuite été abordée:  majoritairement, nous avons pratiqué plus de sport qu’à l’accoutumé avec la prolifération de séances gratuites en ligne à suivre à sa guise, à son rythme et à l’horaire de son choix.

Le sport fait du bien et permet de rester en forme pour la journée.

Afin d’éviter les transports en commun, le vélo se développe et les vélos à assistance électrique sont d’une grande aide.

Mireille présente le dispositif Prescri’Mouv (https://www.prescrimouv-grandest.fr/patient/) qui permet à des personnes atteintes de maladies chroniques de pratiquer une activité physique adaptée sur prescription médicale (mais non remboursée) après un bilan et une orientation vers des clubs ou kinés labellisés et encadrée par des professionnels qualifiés.

Du point de vue de l’alimentation, certains se sont permis des petites expérimentations en testant des produits peu ou pas consommés habituellement en sachant les toilettes à proximité.

 

Nous nous sommes quittés en nous souhaitant un bel été dans l’espoir de pouvoir reprendre nos activités en présentiel dès la rentrée de septembre

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