Problème à dissocier RCH et CROHN

Lancé par Legrode-7418 - Dernier message le 30/03/2016 à 09:01
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Anonymous53a9348b64c5f-3033 - 30/03/2016 à 09:01

Bonjour,

Non, je n’est pas fait de test. Je signale ce qui ne va pas. Je note tout sur un calendrier au cas où cela pourrait servir (et ce sont mes repères). La plupart du temps, on n’en tient pas compte car mes symptômes ne sont pas identiques à ceux des autres patients. Un autre point important : les questions tournent beaucoup autour de la douleur. Généralement, la douleur montre la gravité de la  » maladie  » parait il. Que faire si on est pas très sensible ?
J’ai orienté plusieurs fois des diagnostiques mais on s’en est aperçu que bien plus tard parce que je n’avais pas assez de douleur. Il n’était donc pas nécessaire de faire des examens. J’ai pourtant eu : une hernie discale avec une paralysie, une endométriose des deux ovaires à opérer d’urgence, une double fissure du ménisque interne avec arthrose et j’ai boité pendant deux mois mais je n’ai pas eu de douleur. Enfin, j’ai toujours mangé de tout, même quand je me  » vidais « , rien ne m’arrête. Les grosses douleurs, je les ai eues avant qu’on m’opère des ovaires. J’étais souvent été aux urgences (ramassée par les pompiers), mais on pensait toujours que c’était du à une crise RCH vu la gravité (perfusion pour récupérer). Une seule fois on a pensé à une grossesse extra utérine. J’avais beau essayer de leur dire que  » je ne m’appelais pas Marie « …Une fois de plus on ne m’a pas écoutée. En dehors de ça, ça va. Bon courage à toi.

Legrode-7418 - 29/03/2016 à 22:19

Bonjour et merci pour ta réponse!
A priori ces études ne sont pas complètement fiables car trop récentes. Elles permettent seulement d’orienter le diagnostic mais pas de le poser. J’ai regardé sur internet, au labos, on n’a pas voulu m’expliquer ce qu’était ces analyses.
J’ai mon entero IRM demain donc j’espère qu’on pourra voir quelquechose. Aujourd’hui j’ai très mal au ventre et de la fièvre donc je verrai en fonction des résultats.
Je vais essayer d’en parler à mon gastro. Bien que je sois un peu déçue de mon suivi dans cet hôpital. Après je me dis que ce sont des maladies complexes et très similaires, donc je ne remets pas du tout en cause leur diagnostic mais juste le temps passer pour me prescrire les examens adéquats.
C’est assez perturbant parce que pendant longtemps j’étais comme toi, j’encaissais bien la douleur et les crises étaient vite maitrisées.
Maintenant je me tords de douleur à en pleurer et je n’arrive pas à apprivoiser cette douleur. Je pense que ça viendra avec le temps. Et surtout les crises durent plusieurs mois.

Et toi tu as fait du coup les tests ASCA, ANCA?

Anonymous53a9348b64c5f-3033 - 29/03/2016 à 18:14

Bonjour Anonymous,

Sais-tu pourquoi les études ne sont pas fiables ? C’est la question que je me posais : pourquoi ne pas faire l’analyse pour les ANCA en cas de doute ?
Moi aussi on m’avais vu quelque chose à l’iléon mais il y a très longtemps (fin années 80). Il parait que les examens n’étaient pas très fiables à l’époque. Depuis je suis suivie pour une RCH. Toutefois, au début de ma maladie j’étais squelettique, les médecins pensaient que j’étais anorexique. Pourtant je n’ai jamais été hospitalisé pour ma maladie car je récupère très vite et suis très résistante à la douleur. Ce qui me pose bien des problèmes car souvent on ne me croit pas et on ne tient pas compte de ce que je signale.
Depuis que je suis suivie pour une RCH, le plus souvent c’est pour des atteintes basses. J’ai eu quelques atteintes jusqu’au côté gauche. Mais aucun rapport avec ce que j’ai vécu au début de ma maladie. Même si cela a été bref, mon état était catastrophique. A ce moment la, on m’avait dit crohn : le côlon était plus atteint côté droit.
Je pense qu’il y a des signes dès le début mais on en tient pas compte car ils peuvent être insignifiants. A partir du moment ou on pense que c’est une rch, on ne contrôle que le côlon.
J’ai eu deux fois des douleurs à me plier en deux. Puis je me suis littéralement vider : vomissements et diarrhées. Juste le temps de me mettre sur les toilettes et vite au sol pour ne pas  » tomber dans les pommes « . J’ai passé la moitié de ces nuits couchée par terre avec une couverture, à côté des toilettes. Le lendemain plus de problème. Gastro ? Intoxication alimentaire ? J’ai de temps en temps des  » petits lancements  » côté droit. Ovaire ? J’ai en ce moment un fibrome, mais cela fait des années que j’ai ce problème. Le gynéco m’envoie au gastro et le gastro au gynéco.
Ton rendez vous est proche, parle en franchement avec ton gastro. Il ne peut pas y avoir de bon suivi s’il n’y a pas une relation de confiance entre médecin et patient.
Moi aussi j’ai été assez longue !

Legrode-7418 - 26/03/2016 à 15:44

Bonjour à tous,
J’aurai besoin de savoir si des personnes auraient vécu la même expérience que moi ou auraient des conseils à me donner.
J’ai 25 ans et on m’a diagnostiqué une RCH il y a bientôt 12 ans. Pendant près de 10 ans, à l’occasion de mes crises les symptômes et traitements étaient similaires. J’avais une atteinte peu étendue à savoir rectum et les 20 premiers centimètres du côlon. J’étais traitée sous pentasa 2g par jour pendant les crises et éventuellement par corticoïdes. Les crises étaient très vite maîtrisées et (étant jeune et inconsciente) à cette époque je ne prenais pas mon traitement de fond.
Il y a 1 an et demi, j’ai commencé à ressentir des douleurs très importantes au niveau de ce que je pensais être l’estomac (j’avoue ne pas être très calée en anatomie) comme des brûlures, puis comme des coups de poignards. J’avais des nausées et le ventre très gonflé, je n’avais pas les symptômes habituels de ma RCH mais des périodes de constipations et des périodes avec des diarrhées jusqu’à 15 fois par jour. J’avais aussi des douleurs au niveau de l’appendice.
Le jour où j’ai eu 40 de fièvre, je suis partie aux urgences pensant avoir une appendicite.
Aux urgences, j’avais une CRP élevée (ce qui ne m’était jamais arrivé) et j’indiquais au médecin que ça ne devait pas être ma RCH. Après 15 h d’attente aux urgences, il me font une écho et un scanner et penses au scanner voir quelquechose au niveau de l’iléon.
Puis pendant une semaine, ils me traitent pas perfusion, sans alimentation et avec antibiotiques pour me faire une colloscopie une semaine après qui montrera des lésion étendues à tout le colon et avec un doute sur l’iléon. Ils me prescrivent donc trois mois plus tard une entero(IRM), la crise étant passée, aucune inflammation n’était visible. Au mois de novembre dernier les mêmes douleurs. Le gastro et l’interne que je rencontre pense à une bactérie. Les tests se révèlent négatifs. Je demande à mon gastro si cela ne pouvait pas être une maladie de Crohn. Il m’assure que non. L’interne me parle de sténoses. Je suis un peu perdue et perplexes et je m’inquiète un peu surtout que je n’ai pas d’explications au changement de symptômes. Je me convaincs que c’est le changement de localisation des lésions qui doit être à l’origine de la modification des symptômes.
En février, les symptômes n’étant toujours pas disparus je consulte à nouveau une interne. Mon rdv avec mon gastro n’étant que le 4 avril. Elle me prescrit de nouvelles analyses : entero IRM (qui à mon sens aurait du être prescrit en novembre au lieu d’une rectoscopie sachant que mes douleurs étaient concentrées au niveau du colon transverse) et un bilan complet avec ASCA/ANCA.
Les anticorps ASCA se révèlent positifs et les résultats ANCA négatifs.
Je sais que cette analyse est nouvelle et que les études ne sont pas fiable à 100%. Toutefois, elles laisseraient à penser que le diagnostic devrait être orienté vers une maladie de Crohn.
Je suis assez désorientée sachant que je suis fumeuse depuis 10 ans.

Je suis désolée pour ce mail assez long. Mais quelqu’un a-t-il eu la même expérience que moi ? Je ne comprends pas vraiment ce qui se passe et ce revirement.

Merci par avances pour vos réponses. 🙂

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