Interview d’Isabelle Rutick, nouvelle bénévole des Alpes-Maritimes

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Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Isabelle Rutick, j’ai 57 ans et j’ai deux grands enfants. Je suis née en Guadeloupe, de mère martiniquaise et de père guadeloupéen mais avec beaucoup de mélanges dans mes veines. J’habite actuellement au Cannet et je suis infirmière à l’hôpital de Cannes où je m’occupe des consultations pré-anesthésistes.
Enfin, j’ai une RCH, une spondylarthrite ankylosante et j’ai été opérée dernièrement d’une sténose du canal lombaire qui me gêne énormément, notamment au niveau de ma jambe droite.

 

Comment as-tu connu l’afa ?

C’est un concours de circonstances, du pur hasard. J’ai fait une demande de prêt auprès de ma banque qui m’a été refusée à cause de mes problèmes de santé. J’ai appelé, par la suite, une assistante sociale de l’hôpital de Nice qui m’a transmis les coordonnées d’Eric Balez. Après une belle discussion, ce dernier m’a donné les coordonnées de Sophie, ancienne déléguée du 06. Quelque temps après, j’ai commencé à participer aux rencontres conviviales organisées par Sophie.

 

Comment s’est développée cette envie de t’engager avec l’afa ?

Par mon expérience de vie et surtout les difficultés de santé que j’ai rencontrées durant mon activité professionnelle, je me suis rendu compte que peu de gens parlent de leur maladie. Etre bénévole à l’afa, est le meilleur moyen d’expliquer aux gens qu’être malade n’est pas un frein à vivre pleinement. Il faut essayer de vivre avec la maladie, l’accepter et ne pas se laisser mépriser par les gens… Il faut en parler.
La vie continue malgré la maladie. Je fais, d’ailleurs beaucoup d’activités. Je suis notamment motard, précisément bikeuse et je fais partie d’une association « Toutes en moto ». Je n’ai jamais caché aux membres de l’association ma maladie qui a été pleinement acceptée.
Je veux vraiment, à travers l’afa, montrer aux gens, que, malgré les problèmes de santé, il faut s’affirmer, ce n’est pas toujours évident, mais on y arrive.

 

Que souhaiterais-tu mettre en place en premier, quand les conditions sanitaires le permettront ?

Je souhaiterais apporter les affiches de la campagne prescrire à l’hôpital de Cannes pour sensibiliser et faire connaitre l’afa au plus grand nombre.
Enfin en tant que motarde, je souhaiterais organiser avec mes copines, des soirées et des sorties pour en parler. Diffuser et médiatiser, c’est vraiment ce type d’actions que j’aimerais mettre en place.

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