Je suis en plein questionnement (et désarroi je dois dire,..) depuis l’annonce d’une nouvelle intervention le 21 mars (déjà opérée en 3 fois en 97 d’une anastomose iléo-anale avec réservoir) pour un kyste volumineux sur l’ovaire (18 sur 12 cms), rien à voir donc avec ma maladie de Crohn.
Le grand souci est que le chirurgien gynéco va « m’ouvrir le ventre », l’opération sera très lourde et délicate à cause du réservoir et se fera d’ailleurs en présence du chirurgien digestif.
Et si je me pose la question d’enlever ce réservoir en même temps pour faire une iléostomie, c’est parce que, alors que la maladie est tout à fait stabilisée sous humira et méthotrexate depuis des années, j’ai très souvent des incontinences fécales difficiles à supporter;(je l’ai déjà évoqué sur ce site).
Je me dis aussi, si je ne le fais pas maintenant et que dans 2-3 ans, la rechute arrive avec obligation de réopérer…, je n’en ai vraiment pas envie. En plus j’ai 61ans et les facultés de récupération vont s’amoindrir avec l’âge.
Alors, je me sens face à un cruel dilemme :
. d’un côté, me voilà « tranquille » avec la poche au point de vue grosse chirurgie et juste après l’intervention, les selles s’écouleront dans la poche (et non plus dans le slip et les couches..) ;
. de l’autre côté, je vais super bien en ce moment et je n’imaginais plus du tout avoir une stomie avec ses autres inconvénients. Je l’ai déjà eue en 97 et franchement, je l’ai mal supportée. Et puis je souhaiterais, seule dans la vie depuis longtemps, retrouver un compagnon de route, comment lui dire et lui montrer ??
Voilà mon immense préoccupation actuellement et je vous remercie d’avoir bien voulu me lire jusqu’au bout.
Si vous pouviez m’apporter vos réflexions et vos témoignages précieux , qu’ils soient positifs ou bien sûr négatifs, cela m’éclairerait dans la décision que je dois prendre rapidement (je dois rencontrer le chirurgien digestif le 26 février).
Bien à vous.
Annick.