« Dialogue avec mes intestins : le réveil de la chamane » par Nicole Canivenq

L’avis de l’afa : 

« Qui prend le temps d’écouter cet humble corps ? (…) Nous manquons tous de temps, alors nous fouettons notre corps plutôt que de l’écouter. (…) A la vérité, nous traitons notre corps comme un esclave sans intelligence et nous nous étonnons par la suite qu’il refuse d’obéir. » Guy Corneau

C’est par une de ces multiples citations que Nicole Canivenq nous installe dans sa quête de sens. Pourquoi cette maladie, pourquoi moi et quel héritage dans son histoire familiale : ce père qui avait une RCH, ce jumeau, cet oncle mort d’un cancer des intestins… ? « Comment puis-je dompter ce/mon corps qui ne semble pas obéir à ma tête ? » Son ventre est le symbole de sa « Terre intérieure » découvre-t-elle, c’est le « monde des ressentis, de l’intuition et surtout des émotions » qu’il faut alors reconquérir, plus facile quand nous appréhendons les choses ou les situations, plus complexe quand l’inconscient est de la partie.

Différents médias sont expérimentés et Nicole nous emmène dans un très confidentiel et profond ressenti : vécu dans ses séances de sophrologie, dans le chant pour retrouver ses émotions, … mais aussi dans les voyages, ceux sur la Terre (comme le Brésil), ceux dans l’esprit, ceux même d’avant la naissance et d’après la mort … « La vie est un terrain de jeu » avec des obstacles à identifier. Nous y apprenons par exemple le rôle des différents chakras (le 2ème étant celui du ventre), ces centres énergétiques qui déséquilibrés sont causes des maladies…

Ce chemin intérieur va naturellement conduire Nicole à réveiller la chamane qui est désormais en elle, ce lien entre la Terre et les esprits, ces énergies qui nous entourent. Il n’y a cependant pas de « moralité » à cette histoire de vie, la maladie reprend le dessus et oblige le retour aux traitements et aux circuits de soins classiques. C’est dès lors le constat, de coupler le bien être – la qualité de sa vie –avec les soins divers. Ainsi on peut se (re)construire en les ajustant dans le quotidien. Il est question de trouver l’équilibre dans son « temple intérieur » et pour Nicole, celui-ci demande une écoute profonde et sincère de son âme et de son cœur.

J’aimerais conclure cette difficile fiche de lecture sur cette dernière proposition de Nicole, la toute fin de cet opus de quelque 330 pages : Il est question d’oser « Être Qui Nous Sommes Vraiment ». C’est ce que je vous souhaite de tout cœur. AO

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